« J’ai découvert la MJC grâce au festival jazz à l’ouest en tant que spectatrice et amatrice de jazz, il y a une dizaine d’années. C’est en revenant d’un festival sur lequel j’étais tombée par hasard pendant mes vacances que j’ai eu envie de m’engager localement au sein de jazz à l’ouest. L’idée était de voir encore plus de concerts, mais aussi de comprendre comment fonctionne un festival car je n’avais jamais été bénévole dans ce genre d’événements auparavant.

A la MJC, il y a une ambiance hyper conviviale et chaleureuse. J’ai plusieurs fois été bénévole au bar et à ce poste, on échange beaucoup et on voit passer beaucoup de monde (public, artistes, bénévoles, membres de la MJC). Plus généralement, je suis très contente de participer à un festival qui est né dans une MJC et qui propose un événement aussi ouvert humainement et musicalement.

Cette année j’ai été invitée à rejoindre le comité d’écoute. Cela permet de participer à la programmation du festival au sein de la MJC. On se réunit pour échanger des idées d’artistes qui pourraient être programmés, en cherchant à construire des soirées cohérentes musicalement.
Marie Baslé, la programmatrice, nous apporte des idées mais aussi des informations sur son métier, sur les particularités et les contraintes propres au festival. Le comité réunit 8 membres dans une parité parfaite et aux goûts musicaux variés. Je trouve le concept intéressant car cela devrait permettre de répondre au mieux aux attentes des spectateurs, dans un festival qui propose une grande diversité de concerts.

C’est vraiment une expérience très enrichissante que je souhaite poursuivre à l’avenir. Et je resterai bénévole sur les soirées : je suis encore plus curieuse d’assister aux concerts après les discussions que l’on a eues au sujet de la programmation !»

 

 

 

« Je m’appelle Malo, j’ai 26 ans et je suis bénévole à la ludothèque de la MJC Bréquigny. Ma première expérience à la MJC Bréquigny fût en tant que service civique de juillet 2021 à février 2022. Passionné de jeux en tout genre, les animations proposées m’ont permis de transmettre ma passion du jeu. Le contact avec les différents publics : des jeunes, des adultes, des novices et des passionnés de jeux de société et le lien social que cela crée m’apportent beaucoup d’un point de vue personnel. Depuis lors, je continue de m’investir à la ludothèque, cette fois en tant que bénévole. Être bénévole à la ludothèque c’est participer aux soirées jeux : mettre en place l’espace de jeux, sélectionner les jeux de société, accueillir les joueur·ses, expliquer les règles du jeu et leur venir en aide lorsqu’ils en ont besoin. Ce n’est pas ma première expérience bénévolat puisque j’œuvre depuis maintenant 4 ans à l’ordre sifonique, l’association de jeux de Rennes 2. Allier ma passion pour le jeu et pouvoir transmettre mes connaissances en aidant les joueurs·euses de la MJC est satisfaisant dans la vie de tous les jours. »

« Moi c’est Gauthier, j’ai 25 ans et j’ai connu  la MJC Bréquigny grâce à Malo. Je l’ai rencontré à l’association de jeux de Rennes 2 où j’ai été bénévole pendant 3 ans. Originaire de la région parisienne, je ne connaissais absolument pas le quartier de Bréquigny. Grâce à Malo, j’ai découvert la ludothèque de la MJC et ses activités. De mars à novembre 2022, j’ai marché dans les pas de mon camarade et j’ai effectué, à mon tour, un service civique au sein de la ludothèque. Mon contrat terminé, j’ai continué à donner des coups de mains pour les soirées jeux et les mercredis après-midi ou encore en période d’affluence. Ce qui me plaît le plus, c’est d’animer un jeu : faire comprendre les règles d’un jeu à un groupe et les guider, c’est une forme de transmission de savoir. L’ouverture générationnelle qu’apporte la culture du jeu de société m’apporte beaucoup. On ne se rend pas compte mais il faut avoir une bonne connaissance des différents publics afin de pouvoir s’adapter. L’analyse d’un jeu restera ce qui me passionnera le plus et avec la multitude de jeux que possède la ludothèque il y a de quoi faire ! »

 

 

« J’ai découvert la MJC il y a 5/6 ans, grâce à l’assistante maternelle de mes enfants. Très impliquée dans la MJC, elle y venait plusieurs fois par semaine. Je l’ai accompagnée quelques fois et j’ai beaucoup aimé l’ambiance. Même chose avec la Fête du jeu et de la parentalité : je venais d’avoir mon premier enfant et d’arriver dans le quartier et j’étais ravi de trouver un événement adapté à cette nouvelle phase de ma vie. J’ai surtout été surpris de voir à quel point mes enfants étaient à la MJC comme à la maison. Bref : j’ai tout de suite considéré qu’il y avait là un super espace de vie et de rencontre pour les parents, pour les enfants, pour les assistantes maternelles…
J’ai souhaité y prendre part et je suis entré au Conseil d’Administration. J’ai alors découvert toute la diversité des activités de la MJC. C’est assez normal, d’ailleurs : chacun des administrateur.trice.s entre par un secteur (le théâtre, le jazz, l’accompagnement à la scolarité, le jeu…) et acquiert peu à peu une vision d’ensemble. C’est indispensable pour participer activement aux décisions du CA, mais c’est surtout passionnant. Récemment, par exemple, Guillaume nous a proposé un atelier de découverte de l’Espace public numérique, pour que l’on découvre comment les enfants apprennent à coder ou à utiliser l’imprimante 3D.  Autre exemple : je consacre chaque année quelques soirées au festival Jazz à l’ouest, alors que je n’ai pas l’habitude d’écouter ce genre de musique… et ça m’a permis de faire de magnifiques découvertes ! Au fil du temps, on apprend à ne plus regarder les choses du point de vue de nos attentes ou de nos envies d’usagers de la MJC, mais à partir de nos valeurs. C’est peut-être ce qui est le plus enrichissant d’ailleurs, car au CA, nous devons confronter prendre des décisions concrètes, qui touchent aux tarifs, aux recrutements et aux missions des salariés, à la gestion de l’association, au projet associatif, à notre vision de l’éducation populaire et de la culture… Pour ces décisions, on ne peut plus se contenter de principes, et je crois que c’est dans ce genre de situations et grâce à l’échange avec les autres que l’on peut construire des valeurs fortes.
Ce dont je suis le plus fier, c’est que nous ayons collectivement réussi à changer l’image de la MJC, notamment du point de vue de la Ville. Il y a quelques années, l’association était surtout vue au prisme de ses difficultés. Aujourd’hui, je crois pouvoir dire que la MJC est reconnue pour ses richesses : la variété des activités qu’elle propose, son ancrage dans le quartier, l’engagement des bénévoles, et surtout le professionnalisme de ses salarié.e.s !
Ce qui me donne envie de continuer : la volonté de trouver des pistes pour renforcer encore les passerelles entre les différentes activités de la MJC, entre les publics. C’est un défi perpétuel pour les associations qui proposent à la fois de l’animation de proximité et une programmation culturelle, mais c’est un défi passionnant, car il ne peut être relevé que collectivement !»