« Je m’appelle Anne-Marie et je suis actuellement bénévole à l’accompagnement à la scolarité.

Avec mon mari et mes trois enfants, nous avons quitté Cesson-Sévigné pour emménager à Bréquigny il y a une trentaine d’années.  Pour intégrer mes enfants à la vie de quartier, je les ai inscrits au C.L.S.H (Centre de Loisirs Sans Hébergement) qui a été remplacé ensuite par l’A.L.S.H (Accueil de Loisirs Sans Hébergement). Le fait de fréquenter la MJC leur a permis de se faire des copain·ine·s. Dans la même période,  j’ai inscrit mes enfants à l’éveil musical puis, moi-même, j’ai participé aux ateliers de chant contemporain et de jazz vocal.

Par la suite, on m’a proposé de faire partie du Conseil d’Administration de la MJC.  J’ai commencé en tant que  trésorière adjointe puis trésorière tout court ! Pas étonnant, j’ai fait ma carrière professionnelle à l’hôpital notamment dans la partie administrative, j’ai pu apporter ma pierre à l’édifice. C’est vrai qu’il faut être organisé et rigoureux : le tableur Excel était mon ami ! Ce n’est pas ma première expérience, en effet avec quelques ami·es, nous avons monté une chorale associative et je suis passée par tous les postes : secrétaire, trésorière, présidente, … je connais parfaitement le fonctionnement d’une association !

Inévitablement, j’ai prêté main-forte au festival Jazz à l’Ouest. À l’époque, le festival n’avait pas l’ampleur qu’il a actuellement. Les missions que j’ai effectuées : service au bar, accueil du public, running artiste, … nous étions peu de bénévoles alors la polyvalence était de mise !

Après un certain nombre d’années au Conseil d’Administration, j’ai continué en tant que bénévole à l’accompagnement à la scolarité. J’aide les enfants du primaire de l’école des Clôteaux à faire leurs devoirs les mardis et les jeudis. Une après-midi-type ? Les animateur·trice·s vont chercher les enfants à la sortie de l’école pour les emmener prendre le goûter à 16h30 à la MJC, puis à 17h on attaque les devoirs : mathématiques, grammaire, anglais, … Généralement  je m’occupe d’un ou deux enfants, c’est suffisant si l’on veut vraiment bien les aider. Une fois que les devoirs sont finis, les enfants se détendent à la ludothèque ou à l’espace numérique. Pour être bénévole à l’accompagnement à la scolarité, il faut aimer les enfants, c’est évident, mais aussi être pédagogue, patient et ne pas hésiter à s’imposer. Malgré tout, on s’attache vite à eux !

Le C.L.A.S (Contrat Local d’Accompagnement Scolaire) nous permet chaque année de participer à des projets. L’année dernière nous avons eu un projet photo avec l’atelier Declic, cette année le projet sera axé sur l’alimentation durable.  Personnellement, les moments que j’apprécie le plus sont les sorties de résidence ou le filage d’un spectacle : concert, théâtre, danse, … les enfants sont ravis et moi aussi !

Être bénévole à la MJC c’est aider les autres et avoir le sens du partage mais personnellement cela m’a permis de faire des rencontres avec les habitant·es de mon quartier et de ces rencontres sont nées de belles amitiés ! »

 

« Je m’appelle Hanane, je suis d’origine marocaine et je suis arrivée en France il y a 10 ans.  J’ai commencé à fréquenter la MJC grâce à mon fils. Il est inscrit à l’accompagnement à la scolarité et profite également des animations proposées pour les jeunes.

J’ai toujours été passionnée de cuisine. En rencontrant Laaziza, je savais que nous formerions une équipe de choc. Nous avons commencé par faire quelques ateliers de cuisine au sein de la MJC. Puis l’association VRAC (Vers un Réseau d’Achat en Commun), en partenariat avec la MJC,  nous a proposé de participer à un concours de cuisine en octobre 2022. Nous avons remporté la première place ce qui nous a permis de concourir au niveau national le 4 juillet dernier à Lyon.  

Au cours de l’année, nous avons monté le projet « Food Mama ». Le concept est simple, deux vendredis midis  par mois, nous proposons un menu végétarien composé d’un plat et d’un dessert. Cette proposition est pour le moment réservée aux salarié·es, bénévoles et partenaires de la MJC et toujours sur réservation.

En tant que bénévole à la MJC, j’ai acquis de nouvelles compétences notamment de gestion et d’organisation.  Je participe depuis un moment aux événements de la structure et c’est pour moi une réelle opportunité d’évolution personnelle.

Notre objectif à long terme serait d’avoir notre propre association afin de continuer notre passion pour la cuisine et pourquoi pas ouvrir des franchises dans le monde entier … (sourire) »

« Je m’appelle Laaziza, je viens de Mauritanie et je suis arrivée en France en 2018. J’ai commencé à fréquenter la MJC en participant à l’atelier  de langue française organisé par Morgane.  C’est grâce à elle que nous avons pu participer au concours VRAC et monter notre projet « Food Mama ». Cette aventure fut une réelle expérience humaine. Nous avons acquis de nouvelles compétences et pu partager de beaux moments entourées de grands chefs cuisiniers.

Être bénévole à la MJC c’est pouvoir faire ce que j’aime : cuisiner. Loin du cadre familial, juste pour mon propre plaisir.  Nous sommes très complices avec Hanane et ce qui me plait c’est d’avoir la chance de partager ma passion avec plein de gens. Avec « Food mama » nous avons eu l’opportunité de cuisiner pour les événements organisés par la MJC (apéro-concert, Breq Free, …) mais également sur les événements organisés par la Direction de Quartier Sud-Ouest et la Cité de l’emploi au Triangle. Les acteurs et partenaires du quartier nous sollicitent de plus en plus. Notre cuisine est célèbre ! »

 

 

« J’ai découvert la MJC grâce au festival jazz à l’ouest en tant que spectatrice et amatrice de jazz, il y a une dizaine d’années. C’est en revenant d’un festival sur lequel j’étais tombée par hasard pendant mes vacances que j’ai eu envie de m’engager localement au sein de jazz à l’ouest. L’idée était de voir encore plus de concerts, mais aussi de comprendre comment fonctionne un festival car je n’avais jamais été bénévole dans ce genre d’événements auparavant.

A la MJC, il y a une ambiance hyper conviviale et chaleureuse. J’ai plusieurs fois été bénévole au bar et à ce poste, on échange beaucoup et on voit passer beaucoup de monde (public, artistes, bénévoles, membres de la MJC). Plus généralement, je suis très contente de participer à un festival qui est né dans une MJC et qui propose un événement aussi ouvert humainement et musicalement.

Cette année j’ai été invitée à rejoindre le comité d’écoute. Cela permet de participer à la programmation du festival au sein de la MJC. On se réunit pour échanger des idées d’artistes qui pourraient être programmés, en cherchant à construire des soirées cohérentes musicalement.
Marie Baslé, la programmatrice, nous apporte des idées mais aussi des informations sur son métier, sur les particularités et les contraintes propres au festival. Le comité réunit 8 membres dans une parité parfaite et aux goûts musicaux variés. Je trouve le concept intéressant car cela devrait permettre de répondre au mieux aux attentes des spectateurs, dans un festival qui propose une grande diversité de concerts.

C’est vraiment une expérience très enrichissante que je souhaite poursuivre à l’avenir. Et je resterai bénévole sur les soirées : je suis encore plus curieuse d’assister aux concerts après les discussions que l’on a eues au sujet de la programmation !»

 

 

 

« Je m’appelle Malo, j’ai 26 ans et je suis bénévole à la ludothèque de la MJC Bréquigny. Ma première expérience à la MJC Bréquigny fût en tant que service civique de juillet 2021 à février 2022. Passionné de jeux en tout genre, les animations proposées m’ont permis de transmettre ma passion du jeu. Le contact avec les différents publics : des jeunes, des adultes, des novices et des passionnés de jeux de société et le lien social que cela crée m’apportent beaucoup d’un point de vue personnel. Depuis lors, je continue de m’investir à la ludothèque, cette fois en tant que bénévole. Être bénévole à la ludothèque c’est participer aux soirées jeux : mettre en place l’espace de jeux, sélectionner les jeux de société, accueillir les joueur·ses, expliquer les règles du jeu et leur venir en aide lorsqu’ils en ont besoin. Ce n’est pas ma première expérience bénévolat puisque j’œuvre depuis maintenant 4 ans à l’ordre sifonique, l’association de jeux de Rennes 2. Allier ma passion pour le jeu et pouvoir transmettre mes connaissances en aidant les joueurs·euses de la MJC est satisfaisant dans la vie de tous les jours. »

« Moi c’est Gauthier, j’ai 25 ans et j’ai connu  la MJC Bréquigny grâce à Malo. Je l’ai rencontré à l’association de jeux de Rennes 2 où j’ai été bénévole pendant 3 ans. Originaire de la région parisienne, je ne connaissais absolument pas le quartier de Bréquigny. Grâce à Malo, j’ai découvert la ludothèque de la MJC et ses activités. De mars à novembre 2022, j’ai marché dans les pas de mon camarade et j’ai effectué, à mon tour, un service civique au sein de la ludothèque. Mon contrat terminé, j’ai continué à donner des coups de mains pour les soirées jeux et les mercredis après-midi ou encore en période d’affluence. Ce qui me plaît le plus, c’est d’animer un jeu : faire comprendre les règles d’un jeu à un groupe et les guider, c’est une forme de transmission de savoir. L’ouverture générationnelle qu’apporte la culture du jeu de société m’apporte beaucoup. On ne se rend pas compte mais il faut avoir une bonne connaissance des différents publics afin de pouvoir s’adapter. L’analyse d’un jeu restera ce qui me passionnera le plus et avec la multitude de jeux que possède la ludothèque il y a de quoi faire ! »

 

 

« J’ai découvert la MJC il y a 5/6 ans, grâce à l’assistante maternelle de mes enfants. Très impliquée dans la MJC, elle y venait plusieurs fois par semaine. Je l’ai accompagnée quelques fois et j’ai beaucoup aimé l’ambiance. Même chose avec la Fête du jeu et de la parentalité : je venais d’avoir mon premier enfant et d’arriver dans le quartier et j’étais ravi de trouver un événement adapté à cette nouvelle phase de ma vie. J’ai surtout été surpris de voir à quel point mes enfants étaient à la MJC comme à la maison. Bref : j’ai tout de suite considéré qu’il y avait là un super espace de vie et de rencontre pour les parents, pour les enfants, pour les assistantes maternelles…
J’ai souhaité y prendre part et je suis entré au Conseil d’Administration. J’ai alors découvert toute la diversité des activités de la MJC. C’est assez normal, d’ailleurs : chacun des administrateur.trice.s entre par un secteur (le théâtre, le jazz, l’accompagnement à la scolarité, le jeu…) et acquiert peu à peu une vision d’ensemble. C’est indispensable pour participer activement aux décisions du CA, mais c’est surtout passionnant. Récemment, par exemple, Guillaume nous a proposé un atelier de découverte de l’Espace public numérique, pour que l’on découvre comment les enfants apprennent à coder ou à utiliser l’imprimante 3D.  Autre exemple : je consacre chaque année quelques soirées au festival Jazz à l’ouest, alors que je n’ai pas l’habitude d’écouter ce genre de musique… et ça m’a permis de faire de magnifiques découvertes ! Au fil du temps, on apprend à ne plus regarder les choses du point de vue de nos attentes ou de nos envies d’usagers de la MJC, mais à partir de nos valeurs. C’est peut-être ce qui est le plus enrichissant d’ailleurs, car au CA, nous devons confronter prendre des décisions concrètes, qui touchent aux tarifs, aux recrutements et aux missions des salariés, à la gestion de l’association, au projet associatif, à notre vision de l’éducation populaire et de la culture… Pour ces décisions, on ne peut plus se contenter de principes, et je crois que c’est dans ce genre de situations et grâce à l’échange avec les autres que l’on peut construire des valeurs fortes.
Ce dont je suis le plus fier, c’est que nous ayons collectivement réussi à changer l’image de la MJC, notamment du point de vue de la Ville. Il y a quelques années, l’association était surtout vue au prisme de ses difficultés. Aujourd’hui, je crois pouvoir dire que la MJC est reconnue pour ses richesses : la variété des activités qu’elle propose, son ancrage dans le quartier, l’engagement des bénévoles, et surtout le professionnalisme de ses salarié.e.s !
Ce qui me donne envie de continuer : la volonté de trouver des pistes pour renforcer encore les passerelles entre les différentes activités de la MJC, entre les publics. C’est un défi perpétuel pour les associations qui proposent à la fois de l’animation de proximité et une programmation culturelle, mais c’est un défi passionnant, car il ne peut être relevé que collectivement !»